parcours
Architecte DPLG, diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Tolbiac en 1997, Isabelle Genyk est également titulaire d’un DEA « le projet architectural et urbain » de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (1999) et d’un doctorat en architecture de l’Université de Paris VIII (2005).
Depuis 2004, c’est conjointement à une activité d’architecte d’intérieur en son nom propre, spécialisée dans les domaines du logement et des espaces de travail, qu’elle enseigne en école nationale supérieure d’architecture et en école d’architecture intérieure.
Isabelle Genyk est également chercheur associée au Laboratoire Espaces Travail de l’Ecole d’architecture de Paris-La Villette (LET). Elle a dirigé deux recherches sur les collaborations entre artistes et architectes et publié des ouvrages. Elle travaille actuellement sur le thème de l’évolution des espaces de travail au sein du LET.
Méthode et processus collaboratif
La méthode de travail développée pour la conception d’espaces de travail ou de logement réside dans le processus collaboratif: entre les différents professionnels impliqués (ergonome, architecte,…) et, entre les professionnels et les usagers. Le processus est ici aussi important que le résultat, car celui-ci permet l’implication et l’appropriation du projet par l’usager. L’écoute, l’analyse des besoins exprimés par les usagers, développées dans la méthode de l’ergonomie permet d’apporter des réponses spatiales très précisément adaptées à l’activité, au geste, au corps.
Ergonomie et architecture
L’architecte, en complément des aspects organisationnels, psychologiques et cognitifs analysés par l’ergonome, s’intéresse aux caractéristiques anatomiques, anthropométriques, physiologiques de l’homme dans leur relation avec l’activité physique.
Le travail s’intéresse aux postures de travail, à la manipulation d’objets, à la disposition du poste de travail, à la sécurité et la santé, mais aussi tout ce qui constitue la qualité spatiale : lumière, proportions des espaces, vues, perspectives, etc.
Habiter l’imaginaire, imaginer l’habiter
Concevoir une intériorité c’est qualifier un espace, l’organiser, lui donner un sens qui puisse répondre aux besoins mais aussi à la sensibilité d’un autre. C’est dans le travail patient d’écoute et de dialogue que prend forme la pertinence de la réponse.
Peu importe la taille du logement, habiter est toujours essentiel. Et «cette situation si universelle et si banale qu’est l’habiter n’est en rien un acte mineur, à traiter comme tel, mais un acte essentiel auquel doit répondre une architecture essentielle.» (Marion Segaud, sociologue)